Leurs mots font notre histoire, c'est une série de témoignages sur ce que nous vivons à Lourdes dans notre famille hospitalière... mais aussi en Essonne. Car l'Hospitalité ne s'arrête pas de fonctionner aux portes de Lourdes...
Aujourd'hui, la parole est à Françoise B. qui a 67 ans (et demi, elle le précise) et qui est retraitée.
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LE 27 11 2016
Témoignage lu lors de la rencontre de notre Hospitalité avec la présence de notre Évêque Monseigneur DUBOST à st Pierre du Perray.
Monseigneur
Après 10 ans de présidence, un seul mot Merci !
Merci à vous Monseigneur , de m'avoir appelée à prendre la responsabilité de l'Hospitalité d’Évry pour poursuivre le travail de Patrick où l’hospitalité a grandi grâce à son dévouement et sa devise : « SERVIR : C'EST AIMER »
Cela m'a permis de sortir de l'ombre et de me mettre au service de mes frères , hospitaliers (ères) malades, valides en toute simplicité,
humilité et disponibilité pour suivre mon chemin de baptisée.
SERVIR C'EST DONNER ET RECEVOIR.
Merci à vous Monseigneur pour m'avoir soutenu lors de moments difficiles dans ma propre famille.
Merci à vous amis hospitaliers, ères avec qui ce sont tissés au fil de ces nombreuses années des liens d'amitié irremplaçables, bref parfois si forts qu'ils restent gravés dans mon cœur.
Je résume toutes ces années en :
Famille, Bonheur, Amour, Joie, Harmonie, Ensemble,
Olivier, je m'adresse à toi pour te dire un GRAND MERCI,
lors de ton engagement tu disais ceci :
« comment tout a commencé ?
La première fois que cela est arrivé, c'était pour dépanner .. Je veux dire « rendre service »
On m'a demandé d'apporter la communion à une dame âgée qui ne sortait plus de chez elle.Après cette première fois, il y eu d'autres, et d'autres... Et petit à petit, une relation s'est créée, des sentiments sont nés.Et j'ai redécouvert l'importance d'un regard, d'un sourire,d'une présence.J'ai découvert que finalement c'était facile de rompre une solitude, de faire rire ou sourire, de faire dire ou dire soi-même un « AU REVOIR ! » qui est vraiment l'expression de l'attente déjà présente de la prochaine rencontre.
Mon chemin a croisé celui de l'hospitalité grâce à Marie Claude Taxil Merci à toi !!
et à la fin de ton témoignage
Par mon engagement, je veux non seulement améliorer encore et toujours mes qualités de service, mais aussi être « découvreur » de nouveaux talents, de nouvelles vocations.
L'hospitalité a besoin de se renforcer sans cesse »
Je te renouvelle mon merci et bon vent dans ta nouvelle mission
Monique k
Nous ne sommes pas nommés serviteurs, nous sommes appelés...
Nous sommes invités et nous choisissons de le devenir, en réponse à cet appel.
Être serviteur est un grand risque, car il ne reste que le don de soi-même.
Être témoin, c’est être de service.
Ce fut ma première expérience ce mois d’avril 2016, non seulement en tant qu’aumônier mais aussi comme personne accompagnant un groupe de malades et d’hospitaliers.
Je serai bref car cette expérience pourrait être résumée en un seul mot: «ému». Oui, j’étais ému chaque fois que je contemplais le dévouement des uns et des autres au service du bien-être de celui ou celle qui en avait besoin. Tout me paraissait motif ou occasion pour m’émouvoir. Je ne faisais aucun effort pour ressentir cela. Tout m’était donné. La définition du mot "émouvant" «qui fait naître une émotion d’espèce supérieure» corresponde fidèlement à ce que j’ai éprouvé. Et je remarque que cette émotion n’était pas due au hasard et ne reposait pas sur des bases ou contenus faibles et transitoires, mais au contraire elle était fondée sur cette ‘’émotion d’espèce supérieure’’ qui n’était autre chose que la présence transcendante de l’amour de notre Dieu sur ceux qui contribuent généreusement et amoureusement au bien.
Oui, j’ai ressenti que cette émotion venait de la vérité de chaque geste humble et sincère, gratuit et donc gracieux, comme la grâce accordée par le Christ aux hommes de bonne volonté. Mais cette offrande personnelle n’était pas unidirectionnelle; les hospitaliers (et nous tous bien entendu) recevions à notre tour des gentillesses, des délicatesses, des amitiés… qui faisaient de notre paysage quotidien une élégante et délicate convivialité. Et lorsque la nature humaine nous jouait des tours, malgré nous, la charité était tout de suite à l’œuvre (j’ai vu les uns couvrir les défaillances des autres sans rien dire) montrant ainsi que le bien commun, spirituel, moral et matériel, était toujours l’objectif principal à préserver.
Que le Seigneur accorde longue vie et un soutien indélébile à cette Hospitalité.
Père Santos - Aumônier de l'Hospitalité
20 ans de l'Hospitalité du diocèse d'Evry Corbeil-Essonnes
"Bien sûr", cela se fête... Monique l'a bien fait. Surprise assurée et appréciée. Un beau défi osé et/ou risqué, la Visite des Grottes de Betharram. Avec en prime quelques petits efforts agrémentés de sueurs froides, mais combien chaud au coeur... Oui, le tour innoubliable: quel plaisir des yeux!
Souvenirs souvenirs... Vive le 20ème anniversaire de l'Hospitalité du diocèse d'Evry Corbeil-Essonnes.
Michel C.
PELERINAGE A LOURDES du 17 au 22 avril 2006.
Dès le premier soir, le lundi, je suis en mesure de remercier Michel D. qui est à l’origine de mon engagement. Le mardi soir, encore plus, à la suite d’une journée tellement riche en émotions spirituelles et humaines : plein les yeux, les oreilles, le cœur des prières communes et individuelles.
Je sais déjà que je reviendrai l’an prochain et les années qui suivront tant que le Seigneur m’en prêtera les forces physiques suffisantes.
Les jours qui suivront me conforteront quant à ces richesses et chaque soir il me sera impossible de trouver le sommeil durant plusieurs heures, voulant revivre dans ma tête, dans mon cœur, toutes ces émotions. Merci Seigneur.
Dans la continuité logique de ce qui précède, je me permets de vous adresser à toutes et tous ce petit message empreint de la plus grande et sincère humilité. Il n’est pas signé car je pense que cela n’a aucune importance dès lors qu’il aurait pu émaner de toute nouvelle hospitalière ou tout nouvel hospitalier.
Ce message s’adresse plus particulièrement aux malades et handicapés que nous avons eu la chance d’accompagner, tout en ne sous-estimant pas le travail fraternel formidable effectué par l’ensemble des Aumôniers, Prêtres et Diacres, les hospitalières et les hospitaliers, le corps médical, l’équipe de l’animation liturgique et les jeunes de divers horizons, les accompagnateurs etc. en espérant n’avoir oublié personne.
Tous ces malades et handicapés m’ont donné une très belle leçon de courage, d’optimisme, de gentillesse et……d’humour. J’étais venu à Lourdes au service de ces personnes, bien entendu, mais aussi à titre personnel.
Ayant, comme la plupart d’entre vous rencontré des souffrances importantes j’ai réussi à chaque fois, comme vous-mêmes, à m’en sortir grâce à ma Foi, mes prières et celles de mes proches, famille et amis, et grâce aussi à une grande faculté à relativiser les évènements, aussi dramatiques fussent-ils, constatant, sans beaucoup d’efforts, qu’existaient bien souvent, autour de nous, des situations bien plus difficiles que la mienne.
Cependant, dans ma démarche de chrétien au quotidien, je manquais de paroles justes, d’exemples de vie à l’égard des gens qui souffrent, qui se plaignent - à juste titre ou pas – pour les aider à relativiser leurs misères. Un de mes buts principaux en venant participer à ce pèlerinage avec vous, outre me rendre utile, était justement de trouver une solution à cette impasse.
Au lendemain de ce pèlerinage, je me suis dit que j’avais trouvé cette solution et je tenais à vous en remercier car je vous ai vu souffrir en silence, avec le sourire et ne jamais vous plaindre…..bien au contraire puisque, inversant les rôles, certaines et certains s’inquiétaient de savoir s’ils ne nous fatiguaient pas trop ! Alors que c’était un réel bonheur d’être là pour vous et …pour nous.
Aujourd’hui, un mois et demi après ce pèlerinage, mon émotion est toujours aussi grande mais je constate que la solution évoquée ci-dessus, que j’étais venu cherchée, finalement, je ne l’ai trouvée que partiellement. Mais c’est déjà beaucoup et merci sincèrement encore et, à l’année prochaine car Je sais déjà, et ce depuis le premier soir du pèlerinage, que je reviendrai l’an prochain et les années qui suivront tant que le Seigneur m’en prêtera les forces physiques suffisantes.
Mes ferventes prières vous accompagnent.
Un hospitalier heureux d’un bienheureux pèlerinage.